Premier rappeur québécois à l’Olympia de Paris: «S’il y en a un qui peut le faire, c’est Loud»

Un agent de spectacles impliqué auprès des gros noms du rap français croit que Loud est le rappeur québécois le mieux outillé pour conquérir l’Olympia de Paris.

Le 8 février, Loud deviendra le premier rappeur de notre province à donner une prestation à l’Olympia de Paris. 

«S’il y en a un qui peut le faire, c’est Loud. Il est sans doute le plus reconnu chez nous», n’hésite pas à lancer Morgan Antonutti, de l’agence de production de spectacles Auguri, située en France. Ce dernier travaille avec le rappeur de Montréal depuis 2017, et est à même de confirmer que le travail de défrichage des dernières années en Europe a porté fruit. 

«Lors de la dernière tournée, on a fait une dizaine de dates dans les provinces de France et on affichait toujours complet; Loud a un beau fanbase, même à 7000 km de chez lui», se réjouit-il. 

Selon M. Antonutti, dont l’agence représente de gros noms tels que Cabellero & JeanJass, Niska et Roméo Elvis, Loud gagne le respect de ses pairs et l’admiration du public français avec la qualité de sa plume. 

«C’est un vrai technicien dans son écriture», souligne-t-il, en faisant référence aux jeux de mots, aux métaphores et aux doubles sens contenus dans les textes de Loud. «Ses chansons comme 56K, TTTTT et Devenir immortel (et puis mourir) ont beaucoup résonné en France.»

Préparer le terrain

La marche vers l’Olympia de Paris est déjà bien entamée pour l’interprète de Toutes les femmes savent danser. Il y a quelques semaines, le MC s’est approprié la Biosphère de Montréal avec Imposs, Lary Kidd et Lost – qui seront avec lui à l’Olympia de Paris – le temps d’un freestyle pour la chaîne française Grünt, qui compte 267 000 abonnés sur YouTube. 

«C’est dans la poche, un pied dans la tombe, l’autre pied dans la Porsche et la pédale à fond; l’Olympia approche j’suis en préparation», rappe Loud, alors que des drones donnent une vue du ciel de la Biosphère.  

Loud vient également de signer une collaboration avec le rappeur suisse Di-Meh, pour le morceau CHF, dont le clip a été tourné à Paris.