Sorti en 1988, le long-métrage Die Hard (Piège de cristal) est la source d’un débat encore actif aujourd’hui chez de nombreux cinéphiles : s’agit-il d’un film de Noël?
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Soulevant les passions chaque année, surtout durant le temps des Fêtes, cette question a peut-être enfin trouvé sa réponse. En effet, l’historien du cinéma et auteur Jeremy Arnold a été interrogé à ce sujet par l’animateur de CNN Jake Tapper et la réponse de l’expert est sans équivoque : Die Hard EST un film de Noël.
Le long-métrage se retrouve d’ailleurs dans le nouveau livre de M. Arnold «Christmas in The Movies».
Photo courtoisie
Selon l’auteur, le film mettant en vedette Bruce Willis et Alan Rickman est un classique des Fêtes, notamment parce que le récit débute comme beaucoup d’autres films du genre.
«C’est l’histoire d’une famille dysfonctionnelle qui tente de se réconcilier à Noël», explique l’historien du cinéma.
L’animateur lui fait d’ailleurs remarquer que la femme du protagoniste s’appelle Holly (Houx), ce qui renforcit le lien entre le film et Noël. D’ailleurs dans le roman qui a inspiré le long-métrage, le personnage féminin mis de l’avant se prénomme Stephanie et non Holly.
Bien que le récit principal du film tourne autour de la prise d’otages d’un groupe de voleurs/terroristes, l’histoire du personnage principal est liée à la thématique de la réconciliation, mentionne Jeremy Arnold.
«Mais la thématique de Noël est utilisée à plusieurs sauces tout le long du film, précise-t-il. Les dialogues, les décors, la trame sonore et les effets sonores».
«Maintenant j’ai une mitraillette, Ho! Ho! Ho!», cite l’animateur Jake Tapper, pour appuyer les propos de son invité.
«Noël sert beaucoup à alléger l’ambiance de Die Hard. C’est un film violent, mais ce n’est pas une violence cruelle ou déplaisante. C’est jovial et plein d’entrain», indique M. Arnold.
Photo courtoisie
Par ailleurs, l’animateur ajoute que le moment où le héros triomphe nécessite l’utilisation de papier collant qui se trouvait sur place en raison de la présence de cadeaux de Noël. Sans le contexte des Fêtes, le dénouement n’aurait pas été le même.
«Si Die Hard se déroulait à un autre moment de l’année, l’intrigue fonctionnerait quand même, mais la thématique de Noël renforce les émotions et les traditions que nous associons aux Fêtes; elle les intensifie […] Die Hard pourrait avoir lieu à une autre date, mais ce ne serait pas le même film», soutient l’historien du cinéma Jeremy Arnold.
