En plus d’avoir connu du succès au box-office, le cinéma québécois nous a offert plusieurs films variés et de grande qualité en 2023. Voici nos cinq coups de cœur de l’année.
Le plongeur
Photo fournie par Immina Films
Transposer sur grand écran un roman qui a connu autant de succès que Le plongeur était forcément un exercice périlleux. Mais le cinéaste Francis Leclerc a réussi son pari en concoctant une adaptation dynamique et très efficace du livre de Stéphane Larue, portée par une performance délicate et nuancée du jeune Henri Picard. (MD)
Solo
Photo fournie par Axia Films
Après avoir signé deux premiers longs métrages très réussis (Chien de garde et Souterrain), Sophie Dupuis montre une fois de plus l’étendue de son talent avec ce film flamboyant et électrisant sur l’univers des drag-queens. Acteur fétiche de la réalisatrice, Théodore Pellerin livre une performance époustouflante sous les traits d’une drag-queen qui tente de se sortir d’une relation amoureuse toxique et destructrice. (MD)
Simple comme Sylvain
IMMINA FILMS
L’actrice et réalisatrice Monia Chokri nous a offert un des plus beaux films québécois de l’année avec cette comédie romantique drôle et brillante, dans laquelle elle explore la complexité du sentiment amoureux en mettant en scène le coup de foudre improbable entre une professeure de philosophie de 40 ans (Magalie Lépine-Blondeau) et un entrepreneur en construction des Laurentides (Pierre-Yves Cardinal). (MD)
Testament
Photo fournie par Takashi Seida
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce nouveau (et dernier?) film de Denys Arcand n’a laissé personne indifférent. Fidèle à lui-même, le cinéaste du Déclin de l’empire américain et des Invasions barbares brosse un portrait ravageur de notre société en se moquant notamment de la rectitude politique, de la culture de l’annulation et du manque de respect envers les aînés. Ce n’est pas toujours subtil, mais ça reste néanmoins très efficace et parfois génial. (MD)
Les chambres rouges
Photo fournie par Némésis Films
On ne ressort pas indemne des Chambres rouges de Pascal Plante, une œuvre haletante et hautement stylisée où deux jeunes femmes développent une obsession maladive pour un tueur en série. C’est troublant, c’est percutant et, surtout, c’est franchement inoubliable. (BL)