La vie de Jeanick Fournier transformée par un puissant moment de télé

À voir le vif succès qu’obtient Jeanick Fournier depuis plus d’un an, et à ressentir toute sa passion pour le chant et son énergie sur scène, il est impossible d’être surpris quand on apprend que, petite, elle profitait de rendez-vous télé consacrés à la musique pour se nourrir artistiquement et imiter les multiples femmes qui la fascinaient.

Jeanick, quelles émissions jeunesse t’ont marquée ?

Bobino. La phrase qui me revient en tête, c’est : « Nom d’une Bobinette ! » Ma mère me racontait que quand j’étais toute petite – je ne marchais pas encore, je rampais –, elle me criait : « Jeanick, Jeanick, c’est Bobino ! » et je m’en venais à quatre pattes pour voir cette émission. Et ensuite, il y a eu Passe-Partout, que j’ai beaucoup aimée.



Bobino


Photo tirée de IMDB

Et un peu plus vieille ?

Adolescente, je n’étais pas Watatatow ; j’étais plus vidéoclips. J’écoutais beaucoup MusiquePlus et des shows de variétés le soir. Le monde de la musique et regarder des performances en direct me fascinaient. J’écoutais Mariah Carey, Whitney Houston, Céline, Lara Fabian, Marie Denise Pelletier, Marie Carmen… Les chanteuses à voix m’ont toujours inspirée. Je les regardais et je prenais mes cours de cette façon. Ti-cul, quand je rêvais de chanter, avec ma brosse à cheveux dans le salon et dans ma chambre devant le miroir, je me disais : « Elles bougent comme ça, elles respirent comme ça, peut-être qu’elles vont chercher la note comme ça. » J’ai appris à chanter de cette manière, je n’ai pas pris de cours.

Quels sont tes plus beaux souvenirs télé ?

Un des moments qui a transformé ma vie, c’est quand Céline est allée à l’émission de Michel Jasmin et qu’il l’a présentée avec Ce n’était qu’un rêve. Ce moment, je vais m’en rappeler toute ma vie. J’étais assise devant la télé, avec mes parents, et je me suis mise à pleurer. J’ai dit : « Moi, maman, un jour j’aimerais chanter comme ça. »


Jeanick Fournier


Céline Dion et Michel Jasmin, 1981


Photo Courtoisie TVA

Regardais-tu beaucoup la télé lorsque tu étais toute jeune ?

Non. Le temps où on l’écoutait le plus, c’était pendant les films de Noël et les « games » de hockey des Nordiques, en famille. Avec mon père, on regardait le bulletin de nouvelles. C’était bien important ; il fallait être très silencieux (rires).


Jeanick Fournier


Série de la Coupe Stanley 1993


Photo d’archives

Y a-t-il encore une chanson d’une émission qui te reste en tête ?

Tu es ma star d’un soir. C’est celle qui me monte au cœur en premier. Et celle de l’émission Garden Party. Au secondaire, on faisait des spectacles. J’étais dans une troupe de danse, je m’étais mise à chanter, il y avait de l’impro et on avait fait un petit sketch avec Garden Party. C’était le fun!

Jeanick Fournier a récemment lancé la chanson Nuit de décembre interprétée en duo avec Mario Pelchat. Elle a plusieurs concerts prévus en 2024 (jeanickfournier.ca). En janvier, elle s’envolera entre autres pour la Floride où elle chantera pendant trois jours. Elle se prépare aussi pour un nouvel album qu’elle compte présenter bientôt. À cela s’ajouteront des apparitions télé et le haut de l’affiche d’une série documentaire de huit épisodes attendue sur Vrai l’an prochain.