Fin de tournée triomphale au Québec pour Half Moon Run: «On se sentait comme dans un tour d’honneur»

Pour conclure leur tournée mondiale, les gars de Half Moon Run ne pouvaient espérer mieux qu’une série de concerts à guichets fermés devant leur public le plus enthousiaste et fidèle: les Québécois.

Le dernier concert au Grand Théâtre de Québec, auquel Le Journal a assisté, a été un triomphe.

Debout du début à la fin, le public a chanté, dansé et ovationné ses favoris, en particulier après l’électrisante communion de Call Me in the Afternoon.

«C’est un cadeau de finir ça au Québec. On se sentait comme dans un tour d’honneur», lance Dylan Phillips, avec qui nous avons discuté quelques jours après cette soirée magique.



Le groupe Half Moon Run en concert au Grand Théâtre de Québec, le 18 décembre 2023.

****Photo de Jennifer McCord fournie par Half Moon Run****


Photo de Jennifer McCord fournie par Half Moon Run Cedric Belanger

Un clip dans le Bas-du-Fleuve

L’histoire d’amour entre le groupe montréalais et leur province d’adoption, qui dure depuis maintenant plus de 10 ans, a donc continué de s’écrire de belle façon en 2023.

En plus des concerts à Montréal, Sherbrooke et Québec, Half Moon Run a réaffirmé son sentiment d’appartenance au Québec en se servant des paysages du Bas-Saint-Laurent pour le vidéoclip de la chanson Everyone’s Moving Out East, qui figure sur son album Salt, paru au printemps.

«Ma fiancée vient de Trois-Pistoles, on connaît très bien la région, c’est là que je vais fêter Noël avec ma belle-famille. J’ai toujours adoré cet endroit. Les couchers de soleil sont magiques», affirme Dylan Phillips.

Un festival à organiser

Half Moon Run a aussi annoncé, récemment, la tenue de son propre festival au Parc olympique, le 30 mai. Celui-ci portera un nom francophone: L’Appel Montréal.

«Même si Montréal est bilingue, nous sommes dans une province qui parle français», justifie le musicien originaire de la Colombie-Britannique, qui parle lui-même un excellent français.

Le groupe prévoit placer le nom d’entre quatre et huit artistes sur l’affiche de son événement. Pour l’instant, le seul qui est connu, c’est Men I Trust.

«Je les ai toujours adorés, j’en écoute encore tout le temps à la maison. C’était un rêve de les avoir à notre festival», confie Dylan Phillips.

Il souhaite que L’Appel devienne un événement annuel, mais avant de voir trop loin, il faut définir ce qu’il sera.

«Il y a tellement d’options. Par exemple, on pourrait avoir une deuxième scène près des tables de pique-nique où les gens pourront manger. Nous avons plein d’idées et beaucoup de travail à faire.»

2024: une année pour se redéfinir

En dehors de ses occupations en lien avec son festival et autres dates estivales, Half Moon Run prévoit une année 2024 axée sur la créativité.

Le travail de réadaptation à la formule en trio après le départ d’Isaac Symonds étant fait, le moment est venu «de redéfinir nos goûts musicaux», estime Dylan Phillips.

«Que veut-on faire comme trio? Dans quelle direction veut-on aller? Nous ne savons pas encore c’est quoi, mais nous sommes prêts à le découvrir. C’est notre but cette année.»