Noël ne serait pas Noël sans une comédie romantique et N’importe qui sauf toi met en vedette Sydney Sweeney et Glen Powell en couple presque parfait.
Bea (Sydney Sweeney, à des années-lumière de son rôle remarquable dans la série Euphoria, et à qui il faut arrêter de faire porter des vêtements trop petits) et Ben (Glen Powell, vu dans Top Gun: Maverick) se rencontrent par hasard et font connaissance. Comme ils se plaisent, ils se donnent rendez-vous et la date en question se passe merveilleusement bien. Mais voilà, Bea a une bulle au cerveau et quitte l’appartement de Ben avant qu’il se réveille.
Réalisant qu’elle est en train de faire une bêtise, elle revient prestement sur ses pas, mais entend alors Ben dire du mal d’elle à son meilleur ami (GaTa).
Puisque nous sommes bel et bien dans une comédie romantique qui en assume toutes les prévisibilités, la sœur (Hadley Robinson) de Bea va épouser sa dulcinée (Alexandra Shipp) lors d’une cérémonie en Australie et, oui, Ben est aussi du voyage. Puisque les deux jeunes gens se détestent et manquent ainsi de faire capoter les noces de rêve, toute la famille se met d’accord pour les pousser à se mettre en couple. Bea et Ben ont alors l’idée du siècle: faire semblant d’être amoureux afin qu’on les laisse tranquilles.
Oui, tous les clichés et situations cocasses sur fond de paysages somptueux sont totalement assumés (eh oui, un peu de soleil et de plage font, ma foi, beaucoup de bien), Sydney Sweeney et Glen Powell ne se prennent pas suffisamment au sérieux pour que l’ensemble soit indigeste et certains des gags font rire.
Mais (car il y a toujours un «mais» dans les comédies romantiques) certaines plaisanteries sombrent dans le vulgaire (on a même droit à un gros plan de pénis) ou dans le ridicule. Heureusement, comme ce N’importe qui sauf toi dure 100 minutes, le temps file sans trop de mal, même si l’on soupire parfois aux scènes destinées à remplir la durée de la séance.
Le film prend l’affiche le 22 décembre.