Critique de «Migration»: des canards migrateurs sympas pour les studios des Minions

Illumination, les studios qui nous ont donné Gru et les Minions, font vivre bien des aventures à une famille de canards doublée par Elizabeth Banks, Danny DeVito et Kumail Nanjiani dans Migration.

Mack (voix de Kumail Nanjiani en version originale), Pam (voix d’Elizabeth Banks) et leurs enfants, Dax (voix de Caspar Jennings) et Gwen (voix de Tresi Gazal), sont une famille tranquille de cols-verts, habitant dans un étang avec leur oncle Dan (voix de Danny DeVito). Un jour, ils croisent une autre famille de volatiles qui s’apprête à migrer vers la Jamaïque. Il n’en faut pas plus pour que les cinq canards décident de faire le périple.

Imaginé par Mike White (la truculente série The White Lotus sur HBO/Crave) et dirigé par le Français Benjamin Renner (le film d’animation Ernest et Célestine), Migration devient rapidement un long métrage d’aventure. Car Mack, Pam, Dan et les enfants vont d’abord tomber sur un couple de hérons inquiétants avant d’atterrir à New York, où ils auront maille à partir avec les pigeons de la ville et avec un chef dont le seul but est de les passer au four.

Produit par Chris Meledandri, le patron des studios Illumination et tête pensante des succès phénoménaux de Détestable moi et des Minions subséquents, Migration en comporte des éléments. Le dessin en 3D par ordinateur est simple, coloré, presque «plastique», assurant aux petits cinéphiles une compréhension rapide de ce qui se déroule à l’écran, en raison notamment de la variété de volatiles présentée – canards, hérons, pigeons, perroquets et oies. 



Une scène du film «Migration».

L’histoire regorge de rebondissements amusants et de plaisanteries également destinées aux adultes, ce qui rend le visionnement de Migration d’autant plus agréable.

Certaines scènes sont d’une poésie inspirée comme cette bataille de boules de neige avec des nuages ou l’arrivée en Jamaïque au milieu d’une nuée de perroquets multicolores. Et, cerise sur le gâteau, Migration est présenté après Mooned, un court métrage dans lequel Vector, le méchant du premier Détestable moi, et quelques Minions tentent de quitter la Lune.

Migration fait son arrivée dans les salles de la province dès le 22 décembre.

Note: 3 sur 5